Le Prieuré de Saint-Gilles

Le Prieuré de Saint-Gilles

Le prieuré de Saint Gilles est édifié à l’aube du 14ème siècle et dépend de l’abbaye Saint Gilles du diocèse de Nîmes.

En 1569, la garnison protestante de St Sever, à l’instigation de la reine Jeanne d’Albret, sévit sur Montgaillard et saccage l’église. Les ornements, joyaux et livres sont pillés. Trois prêtres sont tués.
En 1756, le prieuré restauré devient l’église paroissiale Saint Gilles avec une nef principale et deux bas-côtés. Chaque vendredi, une procession était faite pour la conservation des fruits de la terre.
Au cours d’une restauration, en 1886, des découvertes archéologiques ont démontré que le prieuré avait été construit sur les ruines d’une église qui remontait  à l’Antiquité.
Puis, au fil des ans, par manque d’entretien, le bâtiment va peu à peu tomber en ruines, même si certains se souviennent encore  avoir assisté aux Vêpres de Toussaint dans l’église. Pour l’occasion, on amenait les bancs de l’église paroissiale avec un « bros » (charrette).
Vers 1950, le maire de l’époque fait raser l’édifice. Dans le cimetière, les ruines de Saint Gilles avec son clocher mur triangulaire, percé de trois baies, évoquent sans doute l’existence d’une commanderie. Une cloche est encore en place et a été réhabilitée  récemment par les Compagnons.
La petite chapelle, adossée au clocher, outre un ancien corbillard, abrite les tombes de trois prêtres. La plus ancienne est celle de l’abbé Ducournau de Poy, prêtre de Montgaillard de 1786 à 1821.